Par Lou-Marco
La Piste de la Sarra, autrefois connue comme une piste de ski, s’est transformée en véritable emblème du Lyon Urban Trail. Un point de passage incontournable pour chaque coureur, qui peut tenter le défi de devenir roi ou reine de la Sarra.

Si la Piste de la Sarra est l’une des nombreuses épreuves que renferme le Lyon Urban Trail (LUT), elle est de loin la plus emblématique. Redoutée par tous, elle attend les coureurs dès la fin du troisième kilomètre pour les parcours 10 km, 15 km et 25 km, ou au début du seizième kilomètre pour le 37 km.
Avec ses 250 m de long pour 53 m de dénivelé, cette ancienne piste de ski fermée en 1991 occupe une grande place dans le cœur des coureurs lyonnais. Habituellement inaccessible au public, elle rouvre deux fois par an, à l’occasion des éditions du LUT de jour et de nuit.
Un défi chronométré pour être sacré roi ou reine
La Piste de la Sarra, c’est aussi le challenge Queen & King de la Sarra qui se tient lors de la course. Depuis 2023, chaque coureur est chronométré sur son ascension de la Sarra. Les plus rapides sont désignés reine et roi de la Sarra et reçoivent une récompense. Lors de l’édition 2024, Lydie Jung et Gaëtan Jardiné avaient remporté le défi en 01:48 et 01:32. Cette année, Léa Peyrard et Pol Robert ont été couronnés avec tous deux un temps de 01:37.
En dépit de la récompense promise (un ensemble running de la marque Salomon), nombreux sont ceux qui délaissent le défi pour se concentrer sur la course entière. C’est le cas de Maéva, qui est arrivée à bout de souffle en haut de la Sarra : « Même s’il y a bien d’autres montées dans le parcours, celle de la Sarra est particulière à cause de sa difficulté. Je l’avais commencé en courant, mais j’ai vite commencé à marcher ! Je voulais me préserver pour les 11 km restants. »

« On profite et on admire le paysage »
L’accès exceptionnel à la Piste de la Sarra offre une vue imprenable sur la colline de la Croix-Rousse. L’occasion, ici comme sur le reste du parcours, de redécouvrir la ville sous un autre angle. « J’ai vu certains hausser le rythme en arrivant au pied de la Sarra, souffle Maéva, entre deux respirations. Mais pour ceux comme moi qui courent pour le plaisir, on profite et on admire le paysage. La magie de cette course, ce sont aussi les points de vue qu’elle offre. » Que ce soit pour sa difficulté ou son cadre, cette ascension redoutable s’est imposée comme un incontournable du running lyonnais.
Reportage réalisé pour LE PROGRÈS